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08/22 Camp scientifique pour les enfants, une expérience immersive pour initier à la conservation

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Un camp d’immersion scientifique et technologique destiné aux 9-13 ans a été organisé du 31 juillet au 7 août à Kerkennah, pour sensibiliser sur la conservation de la biodiversité marine.

 

  

 

 

L’archipel de Kerkennah en Tunisie est réputé pour ses pratiques de pêche ancestrales, mais aussi pour ses spécificités naturelles uniques, comme l’existence d’herbiers tigrés de posidonie, un vivier d’espèces de poissons à haute valeur commerciale.  La pression sur les ressources naturelles s’est beaucoup intensifiée ces dernières années, au point que l’archipel a été classé « zone sensible » par les autorités tunisiennes. En 2017, l’Agence de protection et d’aménagement du Littoral (APAL) et le SPA/RAC ont lancé un processus pour la création d’une Aire marine et côtière protégée au nord de l’archipel.    

La nature exceptionnelle du site, la particularité du mode de vie, inhérent à la mer, et les nouvelles perspectives qui s’offrent à l’archipel avec le processus de protection, font de Kerkennah un site privilégié pour l’éducation environnementale et l’initiation à la conservation.  Un premier camp scientifique axé sur la biodiversité marine a été organisé en 2019 pour 50 élèves, dont 15 de Kerkennah. Suite au succès de cette première expérience, l’association Youth for Science Foundation, le SPA/RAC et l’APAL ont renouvelé leur partenariat pour une deuxième édition, en gardant la même formule : éduquer à travers des activités ludiques, où l’enfant est « toujours dans le feu de l’action en touchant, en manipulant et en expérimentant », explique Rym Zakhama-Sraieb, responsable scientifique du camp.    

L’objectif ultime de l'initiative est de sensibiliser les jeunes générations et inscrire le projet de protection dans une démarche durable.    

« Prendre soin de notre environnement nous concerne tous, et cela s’apprend dès le plus jeune âge. Observer, être à l’écoute, analyseret comprendre pour aimer et agir dans un esprit de collaboration, c’est la méthode qu’on essaye d’inculquer aux jeunes », explique Khalil Attia, Directeur du SPA/RAC.  

« Le mot d’ordre ici est la participation, l’échange et l’implication des locaux dans ce processus que l’APAL a lancé avec le SPA/RAC », souligne Atef Limam, chargé du projet IMAP/MPA au SPA/RAC.    

Note :  

Le camp scientifique est appuyé par le SPA/RAC à travers le projet IMAP/MPA, co-financé par l’Union européenne.  

L’événement a fait l’objet de plusieurs articles et reportage à La Presse de Tunisie :  

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